Le Chrysanthème, une symbolique différente à travers le monde
A fleurs simples, doubles ou à pompons, le chrysanthème est LA star incontestable de la Toussaint. Chaque année, en France, il s’en vend plusieurs milliers pour fleurir les tombes. Mais d’où vient cette tradition, finalement pas si ancienne que cela ? En 1919, un an après la fin de la Première Guerre Mondiale, Georges Clémenceau, alors président du Conseil des ministres, invite les Français à fleurir chaque tombe des soldats morts au front, avec… un chrysanthème. Il est alors associé au 11 novembre, jour de l’Armistice.
Mais au fil du temps, compte tenu de sa robustesse, de sa longue floraison et de sa palette de couleurs en cette période automnale, le chrysanthème devient la « plante symbole » pour honorer tous les morts, et non plus uniquement les soldats. Rappelons au passage que la fête des défunts n’est pas le 1er novembre, jour de la Toussaint, mais le 2 novembre. Dès lors, plusieurs pays d’Europe ont aussi adopté cette tradition.
Si chez nous, le chrysanthème est toujours associé à la mort, on constate toutefois depuis plusieurs années qu’il est utilisé en plante classique d’ornement, tant il offre une symphonie de couleurs. On en trouve d’ailleurs de plus en plus dans les massifs des communes et dans les jardins des particuliers.
Et ailleurs, quelle symbolique ?
Dans d’autres pays, le chrysanthème a une toute autre symbolique. En Chine, il symbolise la longévité et est même consommé en infusion. Au Japon, il est synonyme de bonheur et est devenu l’emblème de la famille impériale. Le chrysanthème est d’ailleurs représenté sur les pièces de monnaie, les passeports,… Dans certains pays d’Orient, il représente l’immortalité et en Australie, c’est la fleur de la fête des mères.
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